Extrait :
Jacqueline : Vite, sortez ! Mon mari est jaloux; on vous a vu, mais non reconnu...
J'en suis encore tremblante. Mais songez donc qu'avec les idées qu'il a maintenant dans la tête, tous les soupçons vont tomber sur vous.
Clavaroche : Pourquoi sur moi ?
Jacqueline : Pourquoi ? Mais... je ne sais... il me semble que cela doit être ; tenez, Clavaroche, la vérité est une chose étrange, elle a quelque chose des spectres; on la pressent sans la toucher.
Clavaroche : Bah ! Ce sont les grands-parents et les juges de paix qui disent que tout se sait. Ils ont pour cela une bonne raison, c'est que tout ce qui ne se sait pas, s'ignore, et par conséquent n'existe pas. J'ai l'air de dire une bêtise ; réfléchissez, vous verrez que c'est vrai. Eh ! Vous êtes jolie comme un ange avec vos grands airs effarés. Voyons un peu, mettez-vous là, et raisonnons de nos affaires.
Jacqueline : Ne riez donc pas, vous me faites frémir.
Clavaroche : Eh bien ! Ma chère, écoutez-moi. Quand on rencontre sur sa route l'espèce de bête malfaisante qui s'appelle un mari jaloux... Il faut trouver un chandelier !
Jacqueline : Un chandelier ? Qu'est-ce que vous voulez dire ?...
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