Après une longue chevauchée, ils prennent un peu de repos et philosophent sur la notion de destinée, illustrée par le récits des amours, ô combien rocambolesques, de Jacques.
Décors : Deux tables, deux pommes, une bouteille de vin et une cravache.
Type des costumes : Equestres et contemporains
Genre : Dialogue comique, trivial et philosophique.
Extrait :
Jacques : Le fait est que j’avouais à dame Marguerite que ce qu’elle croyait m’apprendre, dame Suzanne me l’avait appris quelques jours auparavant, de diverses manières, il est vrai. Dame Marguerite me dit : Quoi ! C’est Suzon et non pas moi ? ! Je lui avouais que ce n’était ni l’une ni l’autre. Le fait est que dame Marguerite, tout en se moquant d’elle-même, de Suzon, des deux maris, et qu’en me disant de petites injures, je me trouvais sur elle, et par conséquent elle sous moi, et qu’en m’avouant que cela lui avait fait bien du plaisir, mais pas autant que de l’autre manière, elle se retrouva sur moi, et par conséquent moi sous elle. Après un peu de repos, le fait est que nous étions l’un à côté de l’autre. Le fait est que mes cuisses étaient collées contre ses fesses et que…
Le Maître : (au public) Oui… Vous devez vous demander comment un homme de sens comme moi, qui a des mœurs et qui se pique de philosophie, peut écouter des contes de cette obscénité…
Jacques :(au public) Premièrement, ce ne sont pas des contes, c’est une histoire.
Le Maître : (au public) Deuxièmement si je suis innocent, je l’écouterais sans l’entendre et si je suis corrompu, je l’entendrais sans conséquence… comme vous !
Le texte de l'adaptation est disponible sur simple demande. N'hésitez pas à NOUS CONTACTER.